Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9386

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9394

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9399

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9405

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9415

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9418

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9438

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9443

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9464

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9471

Warning: file_get_contents(http://www.fmliberte.com//media/system/css/system.css): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 406 Not Acceptable in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/runless.php on line 40

Warning: file_put_contents(): Only -1 of 2678 bytes written, possibly out of free disk space in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/runless.php on line 47
Chronique de Kodjo Epou:  Indignez-vous, vous aussi!

Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/erica/public_html/components/com_k2/models/item.php on line 877
lundi, 04 septembre 2017 15:55

Chronique de Kodjo Epou:  Indignez-vous, vous aussi! Featured

Written by
Rate this item
(0 votes)

 

Les “planning rooms” du RPT/UNIR sont à pied d’oeuvre. Sur la table, comment organiser la violence et semer la confusion dans le pays. On verra, après, les corps habillés dehors, armés de gourdins, de grenades et de fers, courant derrière les opposants, tels des automates ou de vulgaires dépeceurs. Pendant longtemps, leur quotidien s’est résumé à ça: la répression planifiée contre l’opposition politique, la defense aveugle d’un pouvoir obsolète et son bilan de gros trous! C’est cela,  dans leurs méninges, préserver la paix. Paradoxe. Ces hommes ne gagnent rien. Leurs salaires et pensions de retraite sont des plus minables. Pourquoi alors secourent-ils la misère quand le peuple la veut supprimée? Parce qu’ils ignorent que de leur enfer est fait le paradis de la hiérarchie qui donne les ordres et qu’à côté des lois iniques les poussant au crime, il y a la Foi, c’est-à-dire leur conscience ?

 

Par Kodjo Epou

 

Les forces de l’ordre togolaises pêchent quand elles ne partagent pas la douleur, l'indignation et la colère des familles; quand elles ne sont pas capables de comprendre que l’honneur de leur métier, ce n’est pas seulement LA LOI ou le respect de l’ordre reçu, mais aussi LA FOI qui requiert de leur part un peu de jugeote. De nos jours, un gendarme, un militaire ou un policier qui obéit aveuglément ne peut pas être un homme respectable; mais une bête méprisable qui n’a pas deux sous de bon sens, un agent pour qui tuer sans savoir pourquoi il tue est un acte de bravoure, une activité ordinaire. Le vrai problème au Togo, c’est qu’il existe au sein du RPT/UNIR quelques arlequins qui peuvent, sous les auspices du chef de l’Etat, instrumentaliser à leur convenance les professionnels de l’ordre. Comment peut-on comprendre que Faure Gnassingbé, malgré toutes les frustrations que son père a fait subir aux Togolais pendant des décennes, ait choisi de gouverner avec une police politique, d’asseoir son pouvoir sur la bâyonnette?

 

Au total, douze ans à la tête du Togo à eviter les grands chantiers réformateurs de l’Etat. Autant d’années à pratiquer la république des gendarmes et des milices, celle dans laquelle l’aspitation légitime des citoyens à la justice est un crime de lèse-majesté. Le président en est venu à mettre en place les conditions de sa propre chûte. De partout, la contestation enfle pour atteindre tous les records. Au Togo comme dans la diaspora. Désormais la politique du mensonge tous azimuts a du plomb dans l’aile. Au lieu de tempérer par des mots justes, de faire une communication intelligente, les porte-parole de l’apprenti monarque, à leur tête le pantin sans fil, Gilbert Bawara – ce ministre est un guignol –  brandissent pêle-mêle les menaces djihadistes qui peseraient sur la PAIX au Togo, le tribalisme, les risques d’une guerre, comme si les Togolais sont tous des toqués.

 

En quelque sorte, “si vous tenez à mon départ, vous l’aurez contre une guerre civile”. C’est au nom de cette logique qu’à la place des réformes que ses compatriotes lui réclament depuis près de dix ans, Faure Gnassingbé superpose ruses et dilatoires pour finalement tomber dans de futiles mises en scène à l’instar de “la marche de la honte” et du piètre “concert de la Paix” devant des tribunes désespérement vides. Seydou Kouyaté Badian avait déjà prévenu de ce qui peut arriver : “Un chef qui fait trembler (par la force brutale) est comme une grosse pierre qui barre une piste. Les voyageurs, pendant longtemps, l’évitent, la contournent, puis un jour, ils s’apperçoivent que le chemin serait moins long s’il n’y avait pas la pierre, alors ils viennent en grand nombre et la déplacent. La force ne crée pas un chef, mais plutôt un adversaire à abattre. On se demander si Faure Gnassingbe n’est pas dans la posture de ce chef que décrit l’écrivain malien.

 

 Dans tous les cas, ce que ce président et les agités qui sont ses soutiens refusent de voir – il y a des signes qui ne trompent pas – c’est que les Togolais ne les veulent plus là où ils sont, que la démocratie de massue tire à sa fin si elle n’y est pas déjà. Quant aux forces de l’ordre, c’est le moment pour elles de trouver en leur sein un digne représentant qui monte au créneau pour demander pardon, avouer les torts et s’en excuser. Le peuple togolais accepera la repentance de ces frères. Il leur suffit de changer de fusil d’épaule pour se mettre à l’abri, du bon côté de l’histoire car, l’exécution des ordres iniques n’ont que trop ruiné les chances de la réconciliation nationale. Une LOI n’est pas sans s’accompagner d’une FOI (conscience) qui la rend humaine. Autrement, une loi sans conscience de l’exécutant est comme une hache entre les mains d’un psychopathe. Il leur faut maintenant démontrer à la face de l’opinion qu’ils ne sont pas d’intelligence médiocre, c’est-à-dire des hommes et femmes sans Foi qui confondent le parti au pouvoir et l’Etat.

 

Kodjo Epou

Washington DC

USA


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/html/com_k2/default/item.php on line 248
Read 1395 times Last modified on lundi, 04 septembre 2017 19:12

Commentaire